Dans la famille Clinton, chaque sorcier a été reçu à Serpentard, dans la prestigieuse école de sorcellerie de Poudlard, de génération en génération. Et pourtant, leur nom ne possède pas d'assonances terribles ou ne porte pas de morbides rumeurs. Ils ne sont même pas des sang-purs, juste des sang-mêlés qui ont su se faire respecter et écraser les plus faibles qui auraient pu se dresser dans leur fulgurante ascension sociale. Leur atout dans cette montée en flèche : leur intelligence perverse, qui se transmettait le plus naturellement du monde.

Le père de Lylah était autoritaire, exigeant et fou d'admiration pour son unique petite fille. Sa mère elle, était une solitaire qui pouvait mener le monde par la seule force de sa main insatiable. Il n'y eu jamais vraiment d'amour entre ces deux êtres, juste une alliance entre deux riches familles de sorciers, pour pouvoir perpétuer leur ascension dans les générations futures. C'est donc pour cette raison que Lylah a été mise au monde, pour l'héritage. Dès son plus jeune âge elle fut dressée aux bonnes manières, à la discipline, aux règles de la haute aristocratie et fut telle une poupée entre les mains de sa mère qui la para des plus beaux habits, de ses plus belles répliques. Une marionnette de chaire que ses parents se passaient de main en main, chacun son tour puisqu'ils ne pouvaient pas se voir en peinture. Obéissante et plutôt douée, la jeune fille était habituée à parler plusieurs langues, a pratiquer la magie avec ses parents. Ce fut alors à l'âge de 9 ans qu'elle se fit passer pour une imbécile au sein de sa famille. La gamine, plutôt docile au début, commença a contrarier ses parents. Elle ne voulait pas mettre en profit ses pouvoirs à des fins mauvaises. Ca ne lui plaisait pas de faire mal, de manipuler, d'écraser. Elle mit donc toute son intelligence de côté, la réserva à la sagesse, au travail rigoureux et juste. Ses parents eurent très rapidement honte d'elle, Lylah qui se tenait mal en compagnie des Sang-Purs les plus prestigieux, Lylah encore qui passait pour une enfant démunie, faible et sans pouvoir devant l'entourage. Lylah qui déjoua la bonne réputation de sa famille. L'Empire des Clinton s'écroula, les Sangs-Purs ayant désormais trouver leur point faible : une jeune fille faible et bien sotte, indigne.
Mais ce n'était finalement pas une fillette si bête que cela. Lylah avait prévu son coup, avait calculé jusqu'à sa dernière parade pour arriver à son but : faire tomber ses parents, sa famille. Ce n'était donc pas la sagesse qui avait guidé ses choix, mais un esprit intelligent et déluré, vengeur et destructeur, qui avait pu mettre à saque le travail de plusieurs générations. La gamine était comme ses parents, un être égoïste et manipulateur ; à sa manière.
Elle vécut dans la pénombre du grenier du manoir des Clinton jusqu'à ses 11 ans, où la lettre de Poudlard, tant attendue de la jeune fille, arriva. Ses parents refusèrent qu'elle aille à l'école, elle les avait déjà suffisamment indignés. Elle retournerait à l'état végétatif de moldu, tel l'avait ainsi désiré son père et sa mère. Mais elle fut rapatrier de force à Poudlard par Dumbledore, sans l'avis des parents. Lylah se retrouva dans la célèbre maison de {CHOIXPEAU♥}, elle n'en demandait pas moins pour choquer ses parents et sa famille, eux qui avaient pendant des années cru qu'elle serait même incapable d'entrer à Gryffondor tant elle était idiote !
Durant sa première année à Poudlard, elle se mit à dos plusieurs camarades de la maison {SANS-COULEURS♥}, n'étant pas de sang-pur et ayant trahi toute une famille respectable. Son père, d'ailleurs, dans le fil du complot de Lylah, avait été envoyé à Azkaban pour crime envers des moldus. La faillite totale, les Clinton démunis et Lylah heureuse, brillant de mille feux dans son château ensorcelé. Ce fut une élève studieuse, intéressé et intéressante. Lylah se faufila dans sa vie à Poudlard comme un feufolet, réussissait examens et élargissait peu à peu son cercle d'ami. En fin de cinquième année, elle commença à essayer de maîtriser son patronus. Essayer, puisque son apparence est encore bien superficielle. Mais on peut quand même distinguer, l'allure altière d'un faucon. Elle espère bientôt pouvoir le contrôler parfaitement, durant sa sixième année scolaire qui, elle l'espère, sera un chef-d'œuvre.

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